Habitat senior : choisir de rester chez soi
Maintien à domicile : entre autonomie et qualité de vie
Pouvoir rester chez soi, et être autonome le plus longtemps possible, sans dépendre de sa famille ou d’un aidant, c’est le souhait d’un nombre important de seniors. Le but est de conserver une qualité de vie, pouvoir rester actif et se divertir, même à un âge avancé. En attendant les progrès de la domotique, qui pourraient permettre à chacun de profiter de son logement plus longtemps, les solutions de maintien à domicile représentent une alternative qualitative pour les personnes qui ont besoin d’un accompagnement quotidien.
Le portail Pour les personnes âgées détaille notamment plusieurs de ces solutions comme le logement alternatif, l’habitat inclusif, le logement intergénérationnel.
Accueillir des personnes handicapées ou malades
Dans plusieurs régions, des expérimentations ont été lancées pour accueillir en communauté des personnes handicapées, ou souffrant de la maladie d’Alzheimer. Grâce à ces habitats senior, les personnes vivent dans des écoquartiers conçus avec et pour les habitants. Venus du monde anglo-saxon, ces dispositifs favorisent l’inclusion des personnes vivant avec la maladie d’Alzheimer.
À Lille, Humanicité est un quartier qui propose des logements pour les seniors et les personnes handicapées, au cœur d’autres activités (entreprises, hôpital, commerces, arts du cirque etc.).
La cohabitation intergénérationnelle solidaire
La cohabitation intergénérationnelle est une cohabitation entre une personne âgée et une personne plus jeune. C’est un scénario gagnant-gagnant puisque le senior bénéficie d’une présence en cas de besoin, tandis que le jeune profite d’un loyer avantageux contre quelques services rendus comme faire les courses ou préparer les repas par exemple. Chaque cohabitation peut trouver l’accord qui lui convient en fonction du profil des colocataires.
Nouvelles solutions habitat pour les seniors
Un habitat inclusif pour une société plus inclusive
L’habitat inclusif doit permettre aux personnes handicapées et aux personnes âgées en perte d’autonomie de conserver le sentiment d’être « chez soi » tout en bénéficiant sur place d’un accompagnement de qualité et pérenne.
Depuis la loi ELAN de 2018, l’ambition du gouvernement est de faire de l’habitat inclusif un pilier des politiques du logement pour les personnes en perte d’autonomie. Cet objectif doit également faire partie des solutions d’aménagement portées par les villes et les villages, dans le parc social comme dans le parc privé.
Demain, je pourrai choisir d’habiter avec vous
S’installer en EPHAD est souvent un choix par défaut pour les personnes âgées. L’habitat partagé ou regroupé est une option intéressante qui permet de vivre chez soi sans être seul, dans des logements aménagés à cet effet.
C’est ce qui est appelé l’habitat Accompagné, Partagé et Intégré à la vie locale (API) décrit par les deux auteurs du rapport « Demain, je pourrai choisir d’habiter avec vous » remis au gouvernement en juin 2020. Les logements sont ainsi regroupés dans une petite résidence, avec des services collectifs mis à disposition des personnes âgées ou en situation de handicap (portage des repas, aide à domicile, animation et convivialité…)
Une nouvelle aide financière pour l’habitat partagé
La Loi de financement de la Sécurité sociale 2021 a créé une nouvelle prestation, l’Aide à la Vie Partagée (AVP). Elle relève de l’action sociale départementale, destinée à favoriser le développement rapide d’habitats inclusifs comme formule alternative à l’hébergement en EHPAD. Cette aide, entre 3 000 et 8 000 euros par an, sera versée à tout résident d’un habitat inclusif dont le bailleur ou l’association partenaire a passé une convention avec le département. 40 départements pilotes se sont engagés au cours de l’année 2021, et 60 départements sont impliqués en 2022.
(1) Offre soumise à conditions et dans les limites fixées par l’offre de crédit, sous réserve d’acceptation de votre dossier par l’organisme prêteur, la CASDEN Banque Populaire. Pour un crédit à la consommation, l’emprunteur dispose du délai légal de rétractation. Pour le financement d’une opération relevant des articles L313-1 et suivants du code de la consommation (crédit immobilier), l’emprunteur dispose d’un délai de réflexion de 10 jours avant d’accepter l’offre de crédit. La réalisation de la vente est subordonnée à l’obtention du prêt et si celui-ci n’est pas obtenu, le vendeur doit rembourser les sommes versées.